Les étudiant·e·s du DEUST 1 MAED USETIC de l'Université de Rennes 2 proposent chaque année une émission exclusive, accompagné·e·s par l'équipe de C Lab et Thierry Lefort leur enseignant.
Les thèmes sont choisis par leur soin, et cet exercice à pour vocation de leur permettre d'utiliser l'outil sonore et radiophonique dans leurs futurs travaux de médiation.
Au programme de cette émission : la réforme de l'université, la précarité menstruelle, le statut de parent-étudiant, la culture urbaine, ou encore les violences policières au cinéma.
Bonne émission !
#FREE PERIODS
Tampax offre aux femmes la possibilité d’oublier leur règle ? on n’en est pas si sûre.
Les premières règles apparaissent généralement aux alentours de 11-12 ans selon les situations de chacune, et vont jusqu’à la ménopause vers 51 ans en moyenne en France. Les femmes ont donc leur règle pendant 40 ans, avec des cycles de 28 jours, jusqu’à environ 500 fois dans une vie.
Combien coûtent les règles pour chacune de ces femmes ? Et pour combien d’entre elles cette dépense est-elle un fardeau ?
Chronique précarité menstruelle
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Un sujet réalisé par Ilana & Morgane
LE SECRET DE L'INFLUENCE
 | Saviez-vous que les influenceurs sont le nouveau modèle de marketing des entreprises en France? Dans cette chronique, nous allons vous expliquer qui ils sont et comment ce marketing fonctionne, les points positifs et négatifs. De plus nous avons recueilli le témoignage de la youtubeuse Nhsodreamy. |
Interview de la youtubeuse NhSoDreamy
D’ou est partit l’idée de te faire une chaine Youtube ?
Il me semble je devais être en 5ème et j’aimais vraiment beaucoup le maquillage et les vêtements. Comme je commençais à regarder pas mal de vidéos sur Youtube qui parlait de ça justement, j’ai eu envie de de partager moi aussi mes passions.
As-tu eu des appréhensions avant de poster ta première vidéo ?
Comme je l’ai dit avant j’étais en 5ème et à cette période la je pense qu’on appréhende beaucoup le jugement des autres, donc j’avais seulement dit a ma meilleure amie que j’avais publiée.
Selon toi, qu’est-ce qu’être pour toi « influenceur » ? T’estimes-tu influenceuse ?
Alors pour moi influenceur c’est quelqu’un qui va influencer d’autres personnes dans ses choix. De la bonne ou de la mauvaise façon.
Non pas forcément, pour moi je partage juste des choses que moi j’aime à des personnes qui ont les mêmes centres d’intérêt que moi. Les personnes vont suivre mon profil mais ça m’arrive beaucoup aussi d’aller voir et suivre les personnes qui me suivent. Pour moi c’est plus un échange.
A tu déjà fait un partenariat avec une marque ? Et comment ça se passe concrètement ?
Bien sûr.
Il y a plusieurs types de partenariats.
Le premier le plus courant: une marque va venir vers toi pour te demander si tu es intéressé de recevoir des produit de leur marque gratuitement pour en faire une vidéo. Ils peuvent te demander de faire une vidéo exclusive ou non. Parfois tu as des délais ou d’autres fois c’est toi qui impose tes dates de publication.
Ensuite il y a les partenariats rémunérés, c’est le même système, il vont me contacter mais là il me propose d’être payés. Une somme précise.
Puis après il y a les partenariats avec commission il me semble. A chaque vente que tu auras faite tu touches un certain pourcentage.
Pourrait-tu m’expliquer ce que l’on trouve dans un contrat ? Et ce que les entreprises peuvent te demander de faire ? (vidéo, photo, parler en bien ou en mal)? Et si c’est possible de me donner des chiffres ou une fourchette de prix, de salaire grâce a ces partenariats ?
Pour un contrat exclusif Youtube: au niveau des placements de produit rémunéré, On trouve dans un contrat un ensemble de closes de confidentialités, ainsi que les règles a respecter et vraiment beaucoup de lois concernant la publicité etc. Il y a bien sûr une partie qui concerne le paiement.
Il y a beaucoup de papiers à signer et à remplir. Dans un contrat l’entreprise va demander par exemple de ne pas comparer le produit avec ceux des concurrents. Personnellement on ne m’a jamais demandé de dire que des choses positives sur un produit, j’ai toujours été libre de dire ce que j’en pensais réellement.
Dans les contrats, qu’ils soient rémunérés ou pas. Ils peuvent demander par exemple de parler de leur produit pendant un temps donné, afin de prendre le temps d’expliquer le concept, la marque et son ADN.
Quelquefois les entreprises demandent des posts photos sur Instagram en complément. Mais généralement, les marques avec qui j’ai travaillé m’ont laissé le choix et m’ont même parfois proposé des types de vidéos.
Au niveau du salaire s’est compliqué de donner un prix parce que ça dépend beaucoup du nombre de vu et de vidéo etc. On peut démarrer dans les 500€ pour un placement de produit, si comme moi tu es avec une agence qui gère justement tous les contrats, les revenus etc..
Mais les placements de produit pour ma part ne sont pas nombreux, j’ai plus l’occasion de faire des contrats gratuits juste en recevant les produits donc je ne reçois pas de salaire.
Que penses-tu de ce nouveau marketing ?
Moi je trouve ça bien. Avant d’être une « influenceuse » je suis une consommatrice donc moi- même j’aime ce nouveau marketing du moins je m’y retrouve.
Peux-tu me citer deux points positifs et négatifs sur le fait d’être youtubeuse ?
Au niveau des points positifs, j’ai eu accès à ma passion plus facilement, j’ai pu découvrir plein de choses dans le domaine. Mais aussi rencontrer des personnes qui ont les mêmes envies/ passions et centres d’intérêt que moi.
Pour les points négatifs je dirais que le plus gênant c’est qu’on te parle H24 de ça. J’ai l’impression que dès qu’on vient me parler c’est pour me parler de ça. Enfin ça dépend bien sûr des personnes mais je crois que c’est la chose qui me dérange le plus. Après ça ne me dérange pas qu’on m’en parle un peu, c’est quelque chose que j’aime faire. Mais c’est plus pour les personnes qui ne savent pas s’arrêter.
Un sujet réalisé par Nina & Anouk
LPPR : "Ce qui se passe aujourd'hui avec l'Université, c'est ce qui s'est passé avec la SNCF"
En 2019, le premier ministre et la ministre de l'enseignement supérieur annonçaient la préparation de la Loi de Programmation Pluriannuelle de la Recherche pour 2020 (LPPR).
 | Les propositions présentées ne relanceront pas la recherche française, elles risquent d’affaiblir en nombre et en qualité les publications scientifiques, pire, elles précariseront les laboratoires et les enseignant·e·s chercheurs·euses. |
Cette loi vient s’ajouter à l’austérité présente depuis des années, particulièrement après la loi sur l’autonomie des Universités de 2007.
Si l'actualité politique est aujourd'hui saturée par la crise sanitaire, ce n'est pas une raison pour ne pas informer le plus grand nombre de personnes sur cette loi. Pour nous éclairer davantage sur cette LPPR, nous avons posé quelques questions à James Masy, enseignant chercheur à Rennes 2.
Un sujet réalisé par Charles, Noëllie & Marion
"ARRÊTE-TOI LA"!
"Vous n'éviterez pas la colère et les cris"
Chronique des violences policières au cinéma
The hate you give, Banlieusards et Les Misérables, passés au crible de nos chroniqueuses.
Un sujet réalisé par Fazla, Patricia & Ilana
ETUDIANT·E·S ET PARENT : UN CASSE-TÊTE EN CONFINEMENT
Si la situation des parents étudiant·e·s est déjà compliquée en temps normal, le confinement ne fait qu'accentuer les difficultés.
Si vous êtes concerné·e·s par la situation, on vous oriente pour bien vivre cette période. "Le guide de survie des parents en télétravail" donne des pistes pour vivre mieux sa double condition d'étudiant·e·s et de parent. On vous les partage. |  |
Retrouvez aussi les témoignages de deux mamans étudiantes.
Un sujet réalisé par Erdenesanaa, Léa, Loéna
Merci à Thierry Lefort, pour son travail de développement de projet et d'accompagnement des étudiant·e·s
Coordination éditoriale : Manon & Romain / C Lab