Pour Valeur Actuelles, c’est le grand ouf de soulagement ! Ceux qui avaient pourtant accueillis au sein de leurs pages le plus jeune président Français, ne semblent pas de mèche avec le plus jeune président de l’écosse, Humza Youssaf, qui le devenait en mars 2023 à 37 ans.
Ainsi, c’est le grand ouf de soulagement pour le média qui à appartenue un temps à Geoffroy Le Jeune, titrant “Le Premier ministre écossais Humza Youssaf, symbole de l’idéologie woke. Le journal rappelle qu’il était je cite “sous la pression de deux votes de défiance au Parlement, suite à la rupture de sa coalition avec les Verts”.
Mais ce qui dérangeait vraiment le média de droite très conservateur, pour rester gentil, c’est que le dirigeant était le premier d’origine “indo-pakistanaise”, ou comme le dit Valeurs Actuelles “Premier musulman à diriger un grand parti britannique, qui avait promulgué au début d’avril un décret contre les crimes haineux”, mais est-ce un crime.
Mais qu’est-il vraiment reproché à Humza Yousaf ou plutôt pourquoi a t-il mis fin à la coalition avec les élus verts. Pour cela, il me suffit pourquoi pas d’aller m’informer auprès du premier quotidien écossais, “The Scotsman”. Un article évoque ainsi le “mauvais calcul du premier ministre” en mettant fin, je cite, au “Bute House Agreement”. Ce dernier avait été promulgué au moment de l’investiture d’Humza Yusaf, qui selon The Scotsman “avait amené les Verts pour la première fois sur les bancs du pouvoir quand il avait été signé en 2021”.
C’est dans les lignes du Guardian qu’on apprend que cet accord prévoyait de réduire d’ici 2030 les émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030. On y apprend aussi qu’Hamza Youssaf espérait ainsi mettre fin au critique de la part de son propre parti le Scottish National Party.
Mais rejoignons maintenant la Péninsule Ibérique, ou le chef du gouvernement espagnol, Pedro Sanchez, a aussi défrayé la chronique. Même tension que pour Humza Youssaf pendant plusieurs jours, mais finalement comme l’annonce ce titre du journal “Le Monde”, “Pedro Sanchez annonce rester au pouvoir, cinq jours après avoir menacé de démissionner”. Un article qui rappelle “la coalition fragile” dont Pedro Sanchez maintient le cap, malgré “l’annonce de l’ouverture d’une enquête préliminaire contre son épouse”.
Dans “El Pais”, on apprend que le dirigeant avait un temps je cite “pensé à démissionner”, mais une colonne d’une des journalistes du premier média espagnol, Noélia Ramirez, préfère parler du “bluff du Grand Renoncement” et devise de la sorte, “tout le monde menace de le faire, mais personne n’y parvient”.
El Mundo dépeint également un président ragaillardi, qui explique “subir le harcèlement que [sa] famille subit en échange de la présidence du gouvernement espagnol.” et poursuit “J’ai décidé de continuer avec plus de force si possible”.
Si les deux cas du premier ministre écossais et du chef du gouvernement européenne peut sembler similaire sur le papier, il y a tout de même des différences temporelles importantes à souligner. Aujourd’hui, comme le rappelle le journal Libération, Humza Youssaf se retrouvait en minorité et ne pouvait tout simplement pas continuer. En Espagne, il faudra peut-être attendre les élections en Catalogne pour statuer sur le futur du PSOE au pouvoir. On apprend ainsi dans un article du monde, qu’avec à la fois la droite et la gauche indépendantiste dans sa coalition, le gouvernement espagnole sera je cite “paralysé pendant au moins les deux prochains mois” et laisse la gauche au pouvoir dans un futur incertain, en vue des prochaines européennes.