Au CHU de Pontchailloux, à Rennes, comme dans la plupart des hôpitaux français, les personnels soignant.e.s souffrent de la dégradation de leurs conditions de travail.
Jeudi 23 janvier dernier, la Direction Générale du CHU de Rennes organisait sa traditionnelle cérémonie annuelle de vœux, en présence de Nathalie Appéré, maire de Rennes et présidente du Conseil de Surveillance. A cette occasion, une cinquantaine de personnels du CHU ont manifesté leur mécontentement face à la dégradation des conditions de travail à l’hôpital en jetant symboliquement leurs blouses à terre et en déchirant la note de service relative aux heures supplémentaires.
Le 14 janvier déjà, 51 professeurs et médecins, chefs de service et responsables d’unités fonctionnelles du CHU de Rennes avaient démissionné de leurs fonctions administratives pour dénoncer un manque de moyens matériels et humains à l’hôpital.
Un certain nombre d'autres corps de métiers, comme les infirmières et infirmiers en bloc opératoire, se sont mis en grève en octobre dernier.
Ces actions expriment un ras le bol général qui infuse le milieu hospitalier français depuis des mois. On va donc essayer de comprendre ici ce qu’il se passe dans nos hôpitaux et comprendre les revendications des personnels soignants. Pour cela Jeanne accueille en studio Nathalie Loinsard infirmière et secrétaire générale de la CGT du CHU de Pontchailloux, et Catherine Deshayes, aide-soignante et secrétaire adjointe de la CGT du CHU de Pontchailloux.