Les Trans Musicales approchent à grands pas. Alors, C Lab se met aux couleurs de son festival préféré. Lundi, 15 morceaux d’artistes et groupes invité·e·s des Trans sont entrés en rotation dans la programmation de journée.
Chaque année, la sono mondiale des Trans Musicales enchante Rennes et nos oreilles mélomanes. Cette année, le comité de programmation musicale de C Lab a sélectionné 30 morceaux d’artistes et groupes invité·e·s au Trans Musicales. 15 d’entre eux rejoignent la programmation de journée. On vous les présente dans cet article.
Un peu de douceur pop et folk avec d’abord la Rennaise Kat White, guitare épurée et voix angélique pour une mélancolie langoureuse (“Ghosts”). Dans un même registre, laissez-vous envoûter par les nappes dreamy du quatuor londonien Friedberg (“Pull Me Off The Passing Lane”).
Toujours très présent dans la programmation des Trans, le rock se réinvente avec le trio new-yorkais Fcukers : une musique électro-disco-rock à la basse ultra groovy et une voix qui rappelle Uffie (“Homie Don’t Shake”). Chez les Sud-Africains Internet Girl, l’électro-rock saturé au possible tend quant à lui vers le hip hop, avec une grosse énergie faite pour le live (“Government Name”). Quand le chanteur de The Foals veut faire revivre un projet créé avec Tony Allen avant la mort de ce batteur de légende, il s’entoure de pointures (venus de Poni Hoax, Air ou Gorillaz) pour offrir Yanis & The Yaw, un croisement explosif entre rock anglais et afrobeat (“Walk Through Fire”). Attention, c’est chaud ! À ne pas manquer non plus, les Renno-Nantais de Basic Partner et leur rock bien gras, décomplexé, aux guitares qui tâchent et aux inflexions post-punk et psyché.
Envie de voyager ? Le quintet Saigon Soul Revival vous embarque au Vietnam avec son funk tout doux et sa voix cristalline (“Đám Cưới Nhà Em”). En parlant de voix, comment ne pas citer l’ovni bulgare Ivo Dimchev ? Sur des productions qui mêlent la musique traditionnelle des Balkans, électronique ou encore le dembow jamaïcain, sa voix, quelque part entre Nina Simone et Freddy Mercury, ne vous laissera pas indifférent·e (“Pay For Love”). Elles aussi ont des voix vibrantes, The Zawose Queens, formation tanzanienne qui revisite la musique des Wagogo en combinant instruments traditionnels et sonorités électroniques (“Maisha”).
L’hybridation entre musiques traditionnelles et électronique se fait encore plus festive dans l’électro-pop discoïde du Jordano-britannique Ziyad Al-Samman, à mi-chemin entre Metronomy et la Turkish folk (“Ya Habibi”). Ou dans la dark disco du duo suisse Roshâni, chantée en iranien et qui, à grand renfort de guitare et de synthés, entraîne dans une transe (“Donya Do Roozeh”). Un autre duo, Def Mama Def, venu, lui, du Sénégal, invite à une danse effrénée avec un cocktail hip hop, R&B, électronique et sonorités wolof (“Kalanakh”). On retrouve cette base hip hop et R&B chez la productrice française Kukii, mais ses autres influences sont plutôt à chercher du côté de l’Afrique du Nord, dans la trance égyptienne notamment (“Rare Baby”).
De quoi achever le dancefloor avec MJ Nebrada, américaine aux origines vénézuéliennes et péruviennes, qui explore les styles hybrides de musique électronique sud-américaine comme la raptor house ou le reggaeton avec des morceaux lumineux, dansants et entêtants (“Iconica”). Enfin, ne ratez pas l’Écossaise Taahliah et sa dance music au carrefour de l’EDM alternative, de la techno délurée et de l'hyperpop (“Boys”).