Lundi 18 octobre, dans la soirée, devant la mairie de Rennes, 200 personnes étaient réunies pour réclamer des solutions d’hébergement pour les migrant·e·s du camp des Gayeulles. Pour rappel, le camp des Gayeulles est campement qui existe depuis de nombreux mois et des centaines de personnes y vivent dans des conditions insalubres sans eau chaude ni électricité. Face à cette situation inhumaine, la préfecture reste silencieuse tandis que la mairie estime que ce n’est pas de son ressort et s’en remet à la préfecture. Les pouvoirs publics n’agissent pas. Et c'est dans ce contexte qu'une manifestation s’est déroulée samedi 16 octobre pour dénoncer cette inaction et demander la réquisition de logements vides afin d’y reloger les personnes du camp des Gayeulles. En fin d’après-midi, les militant·e·s de la pride “deter et solidaire” organisée par la FRAP les ont rejoints. Ensemble, ils et elles ont occupé l’école du Faux-Pont pour y loger des migrant·e·s. Mais immédiatement, la mairie a demandé à la préfecture d’agir et dans la soirée, les forces de l’ordre sont intervenues pour les déloger. Et lundi 18 octobre, ils et elles étaient près de 200 pour exprimer leur colère après l'évacuation de samedi. A écouter dans ce reportage fait à six mains !