La Note Blanche revient sur les ondes du 88.4 pour vous faire danser une nouvelle fois sur du son jazz-funk ! Avant tout, un petit coup de pub pour le groupe Caillou que je vous invite vivement à découvrir au 1988/JazzClub situé au 27, place du Colombier à Rennes le samedi 30 mars ! Caillou réunit quatre musiciens talentueux autour d'une musique sauvage et électrique allant du rock au jazz. Vous aurez le privilège d'entendre leurs compositions et improvisations déchaînées évoquant les années 70, tout en imposant une spontanéité totalement atypique ! Par conséquent, n'oubliez pas de vous rendre au 1988/JazzClub ce samedi 30 mars, à partir de 21h, afin d'admirer la performance et le jeu puissant de ces quatre musiciens qui sont : Philippe Gleizes à la batterie, Rudy Blas à la batterie, Jean-Philippe Morel à la basse et Mathieu Jérôme au clavier fender rhodes !
Maintenant, passons à notre Note Blanche en reprenant notre chapitre sur le jazz-funk ! Suite à une rétrospective sur James Brown et ses influences, nous allons dans un premier temps, nous attarder sur les différents héritages de la musique funk. Pour commencer, les années JB étaient le diminutif du James Brown band au cours de la première moitié des années 70. En effet, le JB a été créé en mars 1970. La plupart des membres du groupe précédent de Brown marchaient sur ses pas au cours d'un conflit salarial. La série initiale de la JB incluait le bassiste William "Boosty" Collins et son frère guitariste "Catfish" Collins anciemment membres de l'obscur groupe funky appelé les Stimulateurs cardiaques ! Puis, nous retrouvons également Bobby Byrd à l'orgue et John "Jabo" Starks à la batteie qui sont les deux avatars de la bande de Brown durant les années 60. En décembre 1970, le tromboniste Fred Wesley rejoint l'organisation de James Brown pour diriger les années JB. D'autres anciens sidemen de Brown y compris Maceo Parker et Saint-Clair Pinckney ont finalement suivi son exemple tandis que les frères Collins et la plupart du reste de l'original JB Brown ont quitté le groupe pour rejoindre George Clinton et son Parliament-Funkadelic Collective. La gamme JB se déplace fréquemment par la suite et le groupe qui avait été le JB est essentiellement dissous à la suite des départs de Wesley et Parker en 1976.
Concernant Boosty Collins, de son véritable nom William Collins, ce dernier est un bassiste funk avant-gardiste, un chanteur et un compositeur. En 1968, avec son frère Catfish Collins, Kash Waddy et Philippe Wynne, Collins forma le groupe The Pacemakers. Ils jouèrent en tant que backing band de James Brown sous le nom de The JB's. Plus tard, une rumeur affirma que James Brown congédia Boosty Collins après que celui-ci eut des hallucinations dues au LSD sur scène. Suite à cette péripétie et sur les conseils du futur membre Mallia Franklin du groupe The Parliaments, Collins déménagea à Détroit. Franklin présenta donc les frères Collins à George Clinton et ils rejoignirent le groupe Funkadelic. Par conséquent, Boosty joua sur la majeure partie de leurs premiers albums et participa à l'écriture de certains morceaux. Son jeu était dur et rythmique et eut une certaine influence sur l'évolution du funk, du heavy metal, du G-funk et de la soul. Ses lignes de basse sont alors de plus en plus passées à travers diverses pédales d'effets qui contribuèrent au son particulièrement funky de Boosty Collins. D'ailleurs, c'est durant cette période qu'il prit tout simplement le nom de "Boosty" afin d'incarner un personnage en constante évolution ou encore une rock star étrange de plus en plus flashy au fil du temps. Lorsque Boosty, Catfish, Waddy, Joel Johnson, Mudbone Cooper, Robert Johnson & The Horny Horns formèrent le Bootsy's Rubber Band en 1976, le personnage de Boosty se changea en "Bootzilla" car cette fois-ci le musicien voulait devenir le dieu du rock flashy aux yeux de son public. En effet, le Boostsy's Rubber Band fait également partie du P-Funk, ce qui explique que la plupart des albums de Boosty sortent sous le nom de Bootsy's Rubber Band et ce qui illustre le développement de son style.
Grâce à la magie des ondes de la Note Blanche, nous allons faire revivre tous ces groupes en nous trémoussant sur leurs meilleurs tubes !