Malgré la promesse de notre ministre de l’Industrie, Agnès Pannier-Runacher, la France n’a pas attendu la publication du rapport de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) pour déployer la 5G sur son territoire. Il faut comprendre notre gouvernement aussi. En prenant en compte que les plus grandes puissances mondiales en sont déjà dotées, si l’on avait décidé de ne pas suivre le mouvement, on aurait pu se voir détrôner. C’était en tout cas l’argument de pointe de l’ensemble de nos ministres : hors de question de perdre cette course en refusant de s’aligner sur la compétitivité mondiale ! Et puis, elle vend du rêve cette 5G : des milliards de données sans engorgement, une automatisation de notre industrie, et surtout, elle rend possible ce que les adeptes de la Smart city ne faisaient que conceptualiser il y a encore quelques années...
Despite the promise of our Minister of Industry, Agnès Pannier-Runacher, France didn’t wait for the publication of the National Agency of sanitary safety’s report. 5G has been deployed within its territory. Our government has to be understood though. Taking into account that the greatest powers in the world are already equiped with it, if France would have decided not to follow the trend, it could have lost its position within the world… It was, at any rate, the cutting-edge argument for our ministers : it is simply out of the question to loose the race, declining to align with worldwide competitiveness ! 5G sells dreams as well. Billions of data with no congestion, an automatised industry, and above all, it enables the Smart city to prosper.
Cette chronique s'est en partie appuyée sur le travail de Cyril Pocréaux et du journaliste (et député) François Ruffin, publié dans le journal Le Monde diplomatique, disponible ici