Définis par la FAO* comme étant les ravageurs migrateurs les plus destructeurs au monde, des centaines de milliards de criquets ont commencé à envahir la Corne de l'Afrique l'an passé. Et ce n'est pas demain la veille qu’elle pourra leur claquer la porte au nez, à ces criquets ravageurs. Le 6 février 2021, le secrétaire général de l'ONU lançait un énième appel à la mobilisation internationale pour agir tant qu'il est encore possible de le faire. On estime pour 2020 que cette crise a plongé 2,5 millions de personnes dans l'insécurité alimentaire, et on porte le nombre à 3,5 millions pour 2021. Et puis bon, les pays dont il est question, en chiaint déjà bien suffisamment avant. Là où c'est particulièrement agaçant, c'est qu'on peut directement relier cette invasion au réchauffement climatique – alors que le continent africain n'est responsable que de 3,5% des émissions de CO2 à travers le monde – et que la réponse de la communauté internationale reste pour le moins bien timide..
Defined by the United Nations Food and Agriculture Organisation (FAO) as the migratory pest the most destructive within the world, hundred of billions of crickets have started to invade the Horn of Africa last year. It will be sometime before those countries could slam the door on those pests. In February 2021, the 6th, the Secretary General of the United Nations has launched an umpteenth call for international mobilisation (in order to act before it’s too late). We believe that this crisis has plunged into food insecurity 2,5 million people in 2020. The number of which is raised to 3,5 for 2021. Adding that the countries in question were struggling quite enough before, this crisis is directly attributable to global warming. And this is largely annoying. The African continent is only responsible of 3,5 % of worldwide carbon emissions. The international community’s response remains, at the very least, reserved though..
*FAO: Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture