Mardi 6 octobre, environ 70 soignants se sont réunis sur le rond-point de Vaux au nord de Cesson-Sévigné à l'appel des syndicats Sud Solidaire et CGT pour défendre la revalorisation des salaires promise à tou·te·s.
Venus des nombreuses structures de soins, d'accompagnements et d'hébergement présent au sein d'hôpitaux public de Rennes, à l'instar du Centre Hospitalier Guillaume Régnier, ils ont exprimé leur colère sur leur exclusion de la revalorisation des salaires prévu pour le secteur hospitalier par le Ségur de la Santé. C'est donc 183 euros d'augmentation, promis par le gouvernement, que n'auront pas une partie des agents du secteur de la santé. Une décision perçue comme une réelle injustice par ces agents. Les syndicats Sud Solidaire et CGT estiment que ce plan national exclu "environ 5% des agents de la Fonction Publique Hospitalière", génèrant un sentiment de discrimination parmi les agents.
Concernés par ce décret, on retrouve les agents des centres d'addictologie (CSAPA), des unités médico-sociales intervenant auprès des personnes en situation de handicap comme les maisons d'accueil spécialisées (MAS), les services d'éducation spéciale et de soins à domicile (SESSAD), les établissements de Service d'Aide au Travail (ESAT), les sections annexes d'établissement et les services d'accompagnement à la vie sociale.
Au micro de C lab, délégués syndicaux et agents hospitaliers se sont exprimés sur la raison de leur colère.